Des protéines facilement assimilables incluant 8 acides aminés essentiels, la pro-vitamine A ou beta-carotène se transformant en vitamine A dans l’organisme, des vitamines des groupes B, E et K, de nombreux oligo-éléments (fer, potassium, phosphore, zinc, magnésium, calcium, …), l’acide gamma-linolénique, un acide gras essentiel, des pigments (phycocyanine, chlorophylle, …). Voir notre page composition. De plus, la biodisponibilité de ces micronutriments est bien supérieure à celle fournie par des produits équivalents d’origine végétale.
La spiruline permet d’apporter une quantité appréciable de protéines de qualité (par exemple, 10 g de spiruline dans la ration quotidienne peuvent représenter, suivant le poids de l’enfant, plus de 50% de l’apport protéique recommandé). Enfin, elle permet de lutter efficacement contre les carences en fer et en vitamine A associées à la malnutrition.
Il suffit de comprendre sa composition et les bienfaits de chaque composant de la spiruline pour expliquer les différents bienfaits qu’elle procure à l’organisme. Notamment celui de renforcer les défenses immunitaires ! (1)
La vitamine A mérite une attention particulière : le bêta-carotène (le pigment orange) présent dans la spiruline est le précurseur de la vitamine A. La spiruline contient dix à quinze fois plus de bêta-carotène que la carotte. (2)
Il faut prendre entre 3 et 6 g de spiruline pour couvrir les besoins journaliers recommandés chez l’adulte (900 µg). En ce qui concerne les enfants de 6 mois à 3 ans, compte tenu de leur besoin journalier en cette vitamine (300–500 µg), il leur faudrait une dose de spiruline entre 1 et 3 g/j.
Ce pigment est utilisé comme colorant bleu naturel dans l’industrie agroalimentaire. Mais surtout il possède de nombreuses propriétés parmi lesquelles des effets antioxydants et anti-inflammatoires, mais aussi antiviraux. La phycocyanine renforcerait également le système immunitaire. (3-4)
La spiruline apporte en moyenne 80 à 100 mg/100g de fer, dont une large proportion sera absorbée surtout si elle est associée à de la vitamine C (un jus de citron par exemple). Par comparaison les céréales complètes, classées parmi les meilleures sources de fer, n’en contiennent que 150 à 250 mg/kg et ce fer est rarement biodisponible, tanins et phytates empêchant sa métabolisation. Par ailleurs, les suppléments de fer donnés sous forme de sulfate ferreux peuvent être mal tolérés et responsables de troubles digestifs.
La spiruline est donc une bonne source de fer dans les régimes pauvres en viande et permet de lutter contre les anémies par carences en fer.
Il est fortement présent dans la spiruline. Une des meilleures sources après le lait humain. Cet acide gras est un précurseur de médiateurs intervenant dans les processus anti-inflammatoires et immunitaires.
Quelques études ont mis en évidence le rapport entre la prise de spiruline et la baisse du taux de cholestérol. Cela serait dû à ses éléments anti-oxydants et à l’action de ses acides gras poly-insaturés.(5)
* La quantité de vitamine B12, apportée sous forme active, par la spiruline est insuffisante pour combler les besoins des végétariens
Nous sommes souvent en état de malnutrition sans le savoir par des apports excessifs ou déséquilibrés de certains nutriments (graisses, sucres et protéines dans les pays industrialisés). En faisant une cure de spiruline vous ne grossirez pas, votre organisme, votre métabolisme retrouveront leur équilibre et vous serez en forme, moins fatiguée, vos défenses immunitairesseront augmentées.
Vous pouvez lire l’excellent livre de Joëlle Le Guehennec « La Spiruline » vous trouverez toutes les bonnes raisons de faire vite une cure de spiruline.
Sources
(1) Source : Les incroyables vertus de la spiruline – Géraldine Laval Legrain et Benoît Legrain aux éditions Jouvence
(2) Etude publiée dans le Journal of Nutrition Science sur l’impact du bêtacarotène de la spiruline.
(3) https://www.cyanotech.com/pdfs/spirulina/sptl28.pdf
(4)https://www.antenna-france.org/wp-content/uploads/2014/05/Principes-de-Sante-nov-2014-phycocyanine.pdf
(5) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23754631